En effet, l’immobilier en Côte d’ivoire connait un boom depuis 2011, sortant d’une longue période de crise qui a fait plus d’une décennie ; d’où le phénomène d’une embellie économique.
Ce secteur est important dans la mesure où il structure la ville et la ville constitue notre milieu urbain.
Il est le troisième secteur pourvoyeur d’emplois environ 11.000 par an, soit 12% de la création d’emplois entre 2015 et 2016, après le commerce (31%) et l’industrie manufacturière (15%).
Sa part dans le produit intérieur brut (PIB) est estimée à 6%. Ces chiffres attestent de la bonne santé du secteur du bâtiment et de la construction en Côte d’Ivoire, et d’aucuns parleront d’un réel boom de l’immobilier.
Aussi, il s’explique par la forte croissance économique observée depuis quelques années en Côte d’ivoire. Une croissance qui attire nombre d’investisseurs et des clients, pour la plupart des ivoiriens et des expatriés surtout que l’immobilier est un investissement sûr.
Toutefois, le désir de tout ivoirien est de se loger et bien se loger ; pour son équilibre, son épanouissement et celle de sa famille avec toutes les commodités. Et si l’immobilier est en pleine expansion en Côte d’ivoire, pour une grande partie de la population posséder un logement descend est loin d’être accessible.
Cependant, force est de constater que nous faisons face à bon de nombres de difficultés dans ce segment.
Nous assistons à une flambée des matériaux de constructions et du foncier ce qui impactent tout naturellement le coût des logements.
Les établissements bancaires n’apportent pas véritablement d’accompagnement aux projets des promotions immobilières et le taux d’intérêt de remboursement d’un prêt immobilier est élevé. Il varie entre 5 et 7%.
De même, ces logements disponibles livrés sont remis en cause parce que ne répondant pas nécessairement aux besoins de la population d’où la préoccupation du déficit de logement. Les études révèlent en effet que le déficit cumulé en termes de logements en Côte d’Ivoire est de plus de 400.000, avec un accroissement de 10% chaque année et une demande potentielle de 40.000 logements par an sur l’ensemble du territoire national.
Dans un secteur où la demande est importante que l’offre, les promotions immobilières sont obligées de travailler ensemble pour satisfaire la clientèle
Par ailleurs, à l’instar de toutes les capitales mondiales, la gentrification d’Abidjan se fait selon le système de la base coloniale. En effet, le processus économique qui gentrifie une partie du centre-ville est de permettre aux travailleurs de s’y rendre aisément.
Hormis cela, à Abidjan, Bingerville, Songon, Bassam et autres, nous observons de grands travaux et l’édification de logements de standing, économiques ou sociaux.
Ce que les clients recherchent dans l’immobilier ou dans les autres services, c’est un bon rapport qualité-prix c’est-à-dire pour un certain budget, que certaines